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A Port de Bouc, le paradis culinaire des époux Paez (La Provence 24 février 2013)

Article paru dans le journal Le Provence du 24 février 2013 sous le titre "A Port-de-Bouc, le paradis culinaire des époux Paez".

Singulière histoire que celle de Frédéric et Lucie Paez. Lui, le Toulonnais, ingénieur en aéronautique. Elle, la Bretonne, historienne, se retrouvent depuis quelques mois à la tête d’une ... conserverie à Port de Bouc après avoir amorcé un virage professionnel à 90°.

Ce jeune couple a toujours voué une passion pour la gastronomie. Au gré de leurs déplacements, en France et dans le monde, Frédéric et Lucie se sont toujours attaché à découvrir les traditions culinaires régionales. Ils vont même profiter de l’expérience de Lucie en matière d’Histoire pour se lancer dans la fabrication de plats du Moyen âge en les réadaptant au goût du jour. La passion aidant, le couple cherche alors à s’investir davantage dans la confection de petits plats. Ils visitent plusieurs petites entreprises artisanales à la vente, dont une biscuiterie à Marseille.

Puis, ils tombent sur cette annonce à Port de Bouc qui va changer leur vie. « Ça a mis deux ans pour aboutir, en mai 2011, explique ainsi Frédéric. Sur le concept, la conserverie Lou Mujou, avec son beau laboratoire, nous a plu. Et puis, avec Lucie, nous sommes tous les deux végétariens et nous mangeons beaucoup de poisson. » Il n’en fallait pas plus pour que cette reprise d’activité se transforme en véritable coup de foudre.

Toutefois, là où certains se seraient contentés de perpétuer les recettes traditionnelles, Frédéric et Lucie vont plus loin. Ils remettent en avant les recettes qui ont fait le succès de cette conserverie. Désormais, ils n’utilisent que des produits haut de gamme dans leur fabrication, tout en maintenant des prix réduits. « Nous avons une traçabilité totale sur l’ensemble de notre chaîne de fabrication, poursuit le chef d’entreprise. Nous privilégions la production locale, ce qui n’était pas forcément le cas auparavant » Ainsi, le miel de certaines préparations est celui des Alpilles, les confits de foie de lotte – une des spécialités de Lou Mujou version Paez – sont préparés avec des figues d’appellation d’origine protégée (AOP) de Solliès, de l’huile d’olive de La Fare, gages de qualité. Quant au sel, il est, bien sûr, camarguais, et les anchois utilisés pour les melets sont issus de la pêche port-de-boucaine.

Autant d’arguments qui militent en faveur de cette entreprise qui adhère à « Provence filière mer », le label lancé par le Conseil régional et qui concourt aujourd’hui à l’obtention du label « entreprise du patrimoine vivant », destiné à distinguer les entreprises perpétuant des savoir-faire ancestraux et décerné directement par le ministre de l’Agriculture (lire ci-contre). Un ministre qui devrait se rendre compte de la qualité des produits port-de-boucains tout au long de la semaine puisque l’entreprise sera représentée sur le stand de région Paca au salon de l’Agriculture.